Ma douce vallée, Repos enchantée
Ma douce vallée, Repos enchantée
Les griffes de ton existence ont gravées sous mes entrailles
multitudes de marques indélébiles.
Contre ces tâches tenaces imprégnées dans cette
madeleine accourent le céleste servile.
J’explore pourtant encore ces terres inachevées
J’explore pourtant encore ces terres inachevées
que même le voyant en serait mal habile.
Grâce à ta vision perçante, bel Œil de volatile,
une porte sur notre monde s’est ouverte volubile.
Ma sourie de braises vagabonde sans moi, brulée
Ma sourie de braises vagabonde sans moi, brulée
dans ses solitudes nocturnes, ne reste en friches.
Toi ma douce hirondelle aux yeux pétillants, aux jours
Toi ma douce hirondelle aux yeux pétillants, aux jours
du sourire, ris au printemps bien chiche.
Je t’aime petite vallée assombrie de nuit laissant
en son creuset couler une rivière sanguinolente.
Tu es éprouvée ma tendre, par la vie désinvolte te faisant
Tu es éprouvée ma tendre, par la vie désinvolte te faisant
l’idiote qui n’entend pas, indolente.
Toi à l’écoute avec abnégation pour les sauvages,
Toi à l’écoute avec abnégation pour les sauvages,
tu te tiens en sacrifice de partage ma petite sœur du rivage.
Tu caches ta souffrance d’Enfance, ta douleur de Femme
Tu caches ta souffrance d’Enfance, ta douleur de Femme
te rendant si touchante, attachante, j’enrage.
Moi en gentil profane, je ne veux pas que tu fanes,
Moi en gentil profane, je ne veux pas que tu fanes,
oui, mon âme que tu fores entre en sympathie.
Les perspectives de notre amour nous appartiennent,
Les perspectives de notre amour nous appartiennent,
je poursuis mon appel de toutes nos harmonies.
Arno
17 Novembre 2012