Douceur des Mots

Etreintes arénacées

Etreintes arénacées

 

Le soleil ne s’était pas encore couché,

Le ciel se parait d’une belle couleur orangé.

Dans l’air, une légère brise balayait le sable,

Instant d’une beauté insaisissable.

 

De brises opalines, le soir venait à nous

Aux désirs qu’on devine, il me voyait bien fou

D’amour pour ma divine, et me savait son doux

De regards qui taquinent, de sourires qui avouent …

 

Main dans la main, nous n’étions que tous deux,

Profitant de ce moment ô combien délicieux

Ton regard sur moi, fit palpiter mon cœur

Et ce soir là, sur cette plage, juste notre bonheur.

 

Nos mains entrelacées, frémissement des sens

D’un regard j’effleurais le pouls de ton absence

Nous foulions l’empyrée, d’un rêve en pleine aisance

Si belle traversée, nous en voulions l’errance

 

Ta main hésitante glissa le long de mon visage,

Pour achever son voyage à l’orée de mon corsage,

Laissant apparaitre un sillon orné de broderie,

Que tu contemplas avec une douceur infinie.

 

De caresses en chute, une joue, une épaule

S’égrenaient les minutes, et des dentelles folles

S’élevaient en volute aveux en farandole

Tels des gemmes brutes que le désir affole

 

Nos corps enlacés ne faisant plus qu’un,

Enflammés d’un désir  de l’autre commun

Savoureux mélange de tendresse et passion

Cette nuit scella à tout jamais notre union.

 

Aux cieux érubescents d’un soir arénacé

Des corps l’embrasement  par nos cœurs désiré

Chantants à l’unisson cette douceur d’aimer

Plus qu’un nous ne faisions … instant d’éternité.

 

(19 Décembre 2011)

Ecrit en collaboration de Forgortten Angel



20/04/2012
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